Les beaux parleurs peuvent avoir des tonnes de
Les beaux parleurs peuvent avoir des tonnes de meufs en quelques phrases, en quelques mots. L'ennui, c'est que les femmes qu'ils veulent, il ne les auront jamais.
Je suis un beau parleur. Pas forcément beau. Un certain charme, selon certaines. Rien de plus. Je ne me trouve pas enviable. Pas immonde non plus, mais pas beau. Moyen. Moyen bas même. En 1 mois, j'ai réussi, avec mes belles paroles, à gagner trois meufs. J'ai réussi à en faire craquer trois. Sur les trois, j'en est perdu deux. La première était niaise. Facile à avoir. Emballée en deux heures, dommage pour elle. Virer au bout d'une semaine pour une autre.
Cette autre, V., femme parmi les femmes. J'ai mis du temps. On a commencé par des situations ambigue. Je te prends la main, je te prends sur mes genoux, je danse avec toi pendant les représentation. On finit par se voir, une après midi. Une après midi géniale. Un jeudi. J'ai une copine, jusqu'au dimanche.
La troisième. Au fil du temps. Parlons peu, parlons bien. Elle m'appartient, et ce pour mon grand malheur. V. me manque, la troisième met des coeurs sur mon mur Facebook. V. me manque. Elle me fait un effet qu'une seule m'avait fait. Marion. Y'a un an. Mon seul amour.
Les filles me manquent. Surtout Anaïs, je m'en rend compte. En deux, je ne sais toujours rien de sa vie hors lycée. Et pourtant, je l'aime. Ce n'est pas de l'amour, enfin si, c'en est. C'est l'amour que je porte à mes amis, à ma famille, à mes proches. Distante, souvent froide, souvent joueuse. Des câlins rares et précieux. Elle me manque, et me manquera l'an prochain au lycée.
Je suis en bad ce soir. Million Dollar Baby n'y est pas pour rien. Bonne nuit.